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Vraie nuit, celle ou jaillit la Lumière* || Mathilda [TERMINEE]
Dim 4 Juil - 15:42
Mathilda Jung
Mathilda Jung
11
Célibataire
MEMBRE
Mathilda Jung
PRÉNOM & NOM : Immigrée de 3 ème génération, c'est à dire que ses grands parents sont nés à l'étrangers mais que ses parents et elle sont nés sur le territoire Australien, elle à été nommée Mathilda sans doute parce qu'il fallait un prénom qui montre un tant sois peu d'assimilation, son second prénom Seorin(서린; viens des Hanja pour "chute de neige" et "claire", fait référence à la "tombée du givre") est coréen, cependant, sans doute pour ne pas perdre totalement racine avec ses origines et sans doute aussi parce que son Grand-père y avait tenu. Jung le patronyme de sa mère, le nom de son grand-père maternel, puisque son père biologique n'a jamais voulu la reconnaitre, elle n'a donc jamais porté le nom de ce dernier. ÂGE : 27 ans, elle est née le 21 décembre, pendant ce qu'on appelle parfois la "nuit des sorcières" , elle ne sait pas vraiment ce que cela veut dire mais elle à quelque part toujours trouvé cela amusant, de savoir qu'elle était venue au monde pendant la nuit la plus longue de l'année, quelque chose qui pourtant célèbre la vie , parce que ça n'a pas d'importance combien la nuit est longue : l'aube fini toujours par se lever.  27 ans donc, c'est étrange quelque part parce qu'elle à quelque fois l'impression d'avoir vécu bien plus longtemps que cela.OCCUPATION: Officier de la protection de l'enfance. $$$$$ ce n'est certainement pas le métier qui va la rendre riche, et si elle gagne sa vie "correctement" en apparence , elle sait qu'elle n'est pas assez payée pour le temps qu'elle passe à travailler. Elle ne s'en plaint jamais cependant parce qu'elle dit qu'elle à la chance de faire un "métier", pas un "travail" quelque chose de passionnant et qui est utile. ça n'a pas d'importance combien certaines fois cela ronge sa santé, combien certains jours sont tristes, déchirant, parce qu'à la fin elle sait  : elle fait quelque chose de bien, quelque chose de plus important que beaucoup de gens ne sont prêt à l'admettre. Et elle sait l'importance du système : pour avoir été dedans elle-même. LIEU DE NAISSANCE : Cabrini Maternity, Melbourne, Australie, ses grands parents ont payé pour cette admission dans une bonne clinique , de la même façon qu'ils avaient financé toute la santé de sa mère pendant qu'elle était enceinte. A MELBOURNE DEPUIS  : Toujours, elle y est née après tout et ne se souviens pas l'avoir un jour quittée pour plus de quelques jours. ORIGINES : Coréano-bouriate (ethnie mongole de Russie), son grand-père paternel était bouriate , pour ce qu'on lui en à dit , tout le reste de sa famille était composée d'immigrants coréens en Australie.  STATUT CIVIL : Célibataire, elle à été fiancée pendant plus d'un an mais a mit fin à cette relation , il y à autour d'un an. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, sans doute, en fait elle à du mal à se positionner sur ce genre de chose, elle à tendance à penser que la sexualité est fluide. SITUATION FAMILLIALLE: Compliquée sans doute, de sa famille biologique , il ne lui reste personne , mais elle considère toujours sa famille d'accueil les Elbaz, comme étant la sienne et même après toutes ses années, elle passez beaucoup de temps chez eux , pour donner un coup de main, prendre des nouvelles ou amener des cadeaux aux plus jeunes. GROUPE:Vesta. FACECLAIM & CRÉDIT AVATAR : Kim Go-Eun @Neverland
« Non ! Je TE DETESTE » il avait crié de toute la force de ses petits poumons, Mathilda, elle était toujours secouée de voir combien de tristesse et de rage pouvaient entrer dans de si petits corps.  Accroupie face à l’enfant elle avait retenu le point qu’il avait  lancé contre elle et ne l’avait pas lâché, usant de toute la douceur et toute la patience qu’elle avait pour le contensionner. Elle ne serrai pas trop sa prise, pour qu’il ne se sente pas absolument prisonnier, juste assez pour le dissuader de se libérer alors même qu’il pouvait le faire.  « C’est d’accord, tu peux me détester, mais je ne veux pas que tu me tape, ce n’est pas bien de taper, tu le sais, n’est-ce pas ? » sa voix était grave, comme un murmure, douce, mesurée et petit à petit alors qu’elle répétait ses mots , le petit garçon s’était calmé. « Je t’avais dit un secret, pourquoi tu l’a répété. » il semblait épuisé mais il s’était laissé étreindre. «  taper  ce n’est pas bien, même si c’est un adulte qui le fait, tu comprend ? Et moi je ne pouvais pas te laisser dans un endroit ou je savais qu’on allais te faire des choses qui ne sont pas bien. » lentement , doucement elle avait parlementé.

De l’autre coté de la vitre sans teint l’inspecteur Greene des forces de police de la ville et l’adjoint a la direction du bureau de la protection de l’enfance de Melbourne , observaient la scène.  Greene travaillait avec la jeune femme depuis plusieurs années déjà , il avait eu plusieurs fois l’occasion de la voir à l’ œuvre  ou même de converser avec elle sur le plan personnel. Quand il la regardait , il pensait souvent à cet adage qui disait que les apparences étaient trompeuses et qu’on ne pouvait pas s’y fier, Mathilda Jung pourtant , semblait être venue au monde juste pour défaire cette règle.  Il était rare de rencontrer des personnes qui étaient , comme elle : exactement ce qu’ils semblaient être. Elle était douce, tellement tendre en fait que quelques fois ça lui brisait le cœur et alors, Greene pensait : « comment quelqu’un d’aussi doux, d’aussi bon, peu survivre dans ce monde? », parce qu’elle l’était tellement que ça s’infiltrait sous la peau de ceux qui la regardaient, même seulement un peu. Tellement que c’était écrit sur son visage, dans son sourire, dans l’amande de ses yeux , dans la noirceur infinie de ses prunelles. Ses yeux sombres étaient comme du velours, ils brillaient d’amour, de bonté.

Sa voix était comme le miel, elle aussi contribuait à cette image de la jeune femme. Celle d’une force tranquille, elle était l’image du «  soft power », et il avait rit quelque fois avec des collègues à lui a ce sujet. Mathilda était une force de la nature , c’était un fait , il ne l’avait jamais vue imposer quoique ce soit à quelqu’un , mais elle avait une façon d’amener les choses, sans violence, sans donner l’air de quoique ce soit , une manière de vous sourire , de vous encourager, qui vous poussait toujours à aller dans son sens. Oh, oui.

Ce n’était pas de l’arrogance , mais elle portait sur elle la marque des gens qui connaissaient leur valeur, une assurance qui transpirait dans la façon qu’elle avait de se tenir, de marcher ou de regarder les gens dans les yeux. Elle ne ressemblait pas à ces femmes fatales ou à ces gens qu’on sait manipulateur, il n’y avait pas une once de malice en elle, mais ce n’était pas non plus quelqu’un qui baissait facilement les yeux.  Et ses yeux d’ailleurs, il vous fixaient avec cette intensité qui pouvait quelques fois troubler, comme si elle pouvait lire en dedans de vous et , c’était sans doute le cas ,dans une certaine mesure, parce qu’elle était observatrice, elle avait le sens du détail, de la minutie et parfois il pensait qu’elle aurai fait un excellent flic.

Ça ne durai jamais bien longtemps, après il se rappelait de sa trop grande compassion, ou cet altruisme qu’il trouvait parfois franchement déplacé, il ne comprenait pas Greene comment quelqu’un pouvait s’oublier comme ça.   Mathilda avait le cœur sur la main, pas la langue dans sa poche et elle était une créature sociale par excellence, oh, il devait y avoir des gens qui ne l’aimaient pas, mais il n’en connaissait aucun, la plupart des gens s’accordaient pour dire qu’elle était charmante – au mieux – au pire «  vraiment une bonne personne »  et malgré le fait que c’était quelque chose qui était vague et qui relevait du jugement de valeur , il ne pouvait nier qu’elle l’était. Elle était une bonne médiatrice, elle savait penser, elle était généralement de bon conseil ou à défaut elle savait écouter les gens, elle écoutait finalement plus qu’elle ne parlait et malgré une certaine franchise, et une honnêteté qui semblait être à toute épreuve, elle restait quelqu’un se secret, peu de personne savaient des choses personnelles à son sujet...pourtant elle était intéressante, vraiment intéressante. Curieuse, cultivée, elle savait parler, elle avait le sens de l’a-propos, celui des responsabilité et elle était intelligente.

Plus que ça.
Elle était d’une perspicacité , remarquable , quelque chose qui frôlait les limites de ce qu’ils aimaient appeler «  l’instinct », elle s’en défendait , mais dans une pièce elle était souvent la première a additionner un et un et à agir en conséquence, sous sa grande générosité et toute sa spontanéité , se cachait une personnalité plus calculatrice, il ne pensait pas cependant qu’elle était capable moralement de l’utiliser à mauvais escient , elle qui avait un si grand sens de la justice et des responsabilités…

« Elle fait du bon travail , vraiment du bon travail ... » Il avait commencé avant qu’elle ne sorte de la pièce ou se déroulait l’évaluation et la rencontre entre elle et l’enfant, pour les rejoindre. « Agent Greene ? Nous pouvons commencer, j’ai prévenu Charlie que j’amenais mon ami de la police, faites moi plaisir et soyez souriants, ne froncez pas les sourcils devant lui, parce qu’il à vraiment peur. » elle avait prévenu.  C’était doux, mais autoritaire, elle était comme ça : protectrice, une louve dans l’âme. « Je serai un ange, je vous le promet, Miss Jung, »

Elle avait rit ;
et ce sont avait raisonné comme un millier de clochettes.
Ah ...il y avait cette lumière, cette joie de vivre, toutes ces choses qu’elle amenait avec elle , dans son sillage, la plupart des gens brillaient comme des bougies dans l’obscurité, mais Mathilda était un feu de joie.
AINSI VA LA VIE
(c) bird box.

PSEUDO ou PRÉNOM : Aucun en particulier, vous pouvez choisir. ÂGE : 26 ans. PAYS : France. PERSONNAGE INVENTÉ ? : Pré-lien de Fenix  Vraie nuit, celle ou jaillit la Lumière* || Mathilda [TERMINEE] 3811286672 . DISPONIBILITÉS ?: souvent (trop)/7.




1• La fille de personne▬ Elle n’avait pas pleuré, quand les mots avaient atteints ses oreilles, pourtant ils l’avaient blessée ;  elle n’était pas certaine de « pourquoi » mais ce qui était certain c’est que malgré son jeune âge elle avait pu ressentir toute l’humiliation et toute la honte qu’ils faisaient transpirer sur elle. Nul besoin de comprendre expressément, pour notifier la force de l’insulte, c’était peut-être même pire, parce qu’elle avait été proférée par un adulte. Comment est-ce qu’elle était sensée se défendre contre un adulte ? Est-ce qu’elle en avait seulement le droit ? A l’école , on lui apprenait que non. Que les adultes détenait une sorte d’autorité naturelle contre laquelle il ne servait pas beaucoup de lutter, parce qu’ils avaient raison.  et c’était vrai quelque part, même ce que cette mère de famille aux yeux piquant de dégoût venait de déclarer avec ce présent de vérité générale qui ne faisait qu’enfoncer plus profondément dans le cœur de la petite fille, comme une évidence aussi sale que lourde ; c’était vrai qu’elle n’était La fille de personne.  C’était quelque chose qu’elle avait mit jusque là sur le compte de la diversité des familles, alors pourquoi est-ce que cela semblait être une telle tare pour cette personne ? Âgée de huit ans, minuscule mais déjà trop responsable pour son jeune âge , elle s’était dirigée comme une marionnette en direction de l’arrêt de bus pour rentrer chez elle. Elle avait même failli manquer son arrêt, alors qu’elle retenait difficilement ses larmes, et avait finalement passé le seuil de la maison.  Ça sentait bon le bois de santal et le chocolat et cette constatation avait eu raison de sa contenance de petite fille, Mathilda Jung avait fondu en larme dans le vestibule.  Naturellement ses pleurs et ses sanglots bruyants avaient attirés à elle , le vieil homme qui vivait là. Son tout ; sa famille.  « Seorin, ma chérie, qu’est-ce qui ne va pas ? Tu as mal? » mais elle était incapable de répondre, elle pleurait seulement , déchirée de chagrin et sans doute de honte, de quelque chose de brutal et sans visage qui lui retournait l’estomac. Et Son grand-père, brave homme , était resté accroupis là, à sa hauteur jusqu’à ce qu’elle parvienne à se calmer. Elle avait tellement pleuré ce soir là, qu’elle avait vomit ; mais il était resté là, sans bouger, lui caressant le dos pour la rassurer. « Hal-abeoji*, pourquoi j’ai pas de maman ? Et mon papa, il est ou? » elle avait demandé la voix éraillée d’avoir autant versé de larmes. Et il était resté silencieux.  Le temps de chercher ses mots , comme s’il y en avait de bons pour dire la vérité ; qu’elle avait été laissée sans un mot un jour et que depuis , il l’avait élevé seul et sans rien demandé, seul puisque sa femme, était décédée alors que la petite fille n’avait que deux ans et demi.  « Mh ...Je ne sais pas , Agi**.C’est comme ça. Certains enfants ont un papa et une maman , d’autres juste un papa ou une maman , d’autres deux papa , ou deux maman et certains comme toi, n’ont qu’un grand-père. » « C’est nul. ». il avait étiré un sourire doux, triste et malicieux a la fois. « Pourtant , les grand-père aiment les enfants deux fois plus que les parents normaux tu sais? » « Tu promet? » il l’avait embrassée sur le front. « Seorin...personne ne pourra jamais t’aimer plus que Hal-abeoji. Je te le promet, même si tu n’as que moi, je t’aime gros comme le monde. Autant qu’un papa, une maman, une mamie et un papi réuni. Tous les enfants n’ont pas la chance de recevoir autant d’amour tu sais? » Elle avait pris un instant pour réfléchir et avait finalement séché ses larmes avec énergie, concluant que ce qu’il venait de dire était logique.


2• La fille d’Asie ▬  Elle n’avait jamais eu réellement conscience de sa position raciale avant ce jour là.  Elle n’avait jamais été blanche, c’était un fait mais c’était la première fois que cela sonnait comme un reproche , comme quelque chose de mal dans le regard de quelqu’un de son entourage ; avant cet instant , elle n’avait jamais pensé que ça avait une quelconque importance. Son grand-père avait toujours fait en sorte qu’elle ne se sente pas la seule asiatique de son entourage et elle suivait depuis aussi longtemps qu’elle se souvenait des cours supplémentaire à l’association des Immigrés coréens de Melbourne. Elle y avait des amis, des personnes qu’elle admirait et participait  à toutes sortes d’activités, son grand-père ne pouvait pas se mettre de l’inscrire à l’équitation ou au golf comme certains autres enfants de son école, mais à l’association pour la jeunesse coréenne, elle allait au cinéma, prenait des cours de cuisine, suivait des cours supplémentaires dans plusieurs matières et l’existence d’un tel endroit , l’avait encrée dans une réalité bigarrée. Elle s’y était toujours sentie à sa place.  Jusqu’à ce qu’elle entre au collège en fait , elle n’avait même jamais subit de réflexions à caractères raciste de la part de qui que ce soit. Il fallait dire que le fait qu’elle soit orpheline avait occupé le centre des débats pendant trop longtemps pour qu’on ne prenne la peine de lui trouver un autre défaut. Quand même, elle y repenserai plus tard, il avait eu des mots tellement violent pour un enfant de seulement  12 ans.  « Trainée de communiste chinoise » il avait dit , crié en fait.  Mathilda n’était pas certaine de ce qu’elle avait fait pour mériter qu’il se permette de se montrer aussi violent à son endroit ; certes , elle avait manqué de concentration et avait renversé sur lui le contenu de son verre d’eau , la au milieu de cette cantine, mais elle ne pensait pas que cela justifiait un tel débordement ; Elle pouvait sentir sur eux tous les regards. « Je suis née en Australie, pour commencer et en suite, mes parents sont coréens... » « c’est la même chose, vous les asiatiques vous êtes tous les même, vous venez de la même portée. » Ah.  Il semblait se trouver si malin. Il avait même fait un de ces sourire en coin, tordu.  Mathilda n’aima pas cela. Elle n’était pas de nature colérique, elle n’était pas non plus de nature violente, cependant , elle n’était pas non plus le genre d’enfant à se laisser marcher sur les pieds.  Avec un soupire, elle avait posé le verre qu’elle était venue remplir sur la table la plus proche. « Alors je suppose que tu n’es rien d’autre qu’un rejeton de nazi. » »Qu’est-ce que tu dis? » « Non, c’est seulement que c’est la même chose non ? Tous les blancs, sont un peu issus de la même portée...colonisateurs, esclavagistes ... » il avait henni de fureur et avait semblé être sur le point de l’insulter une nouvelle fois. « Et en admettant que tous les asiatiques soient les mêmes ...jamais la Chine ou la Corée n’a perdu une guerre contre des émeus. » cette fois elle supposait qu’elle était allée trop loin, parce qu’il avait levé la main et l’avait abattu sur son visage.  Il avait eu un moment de recul quand une fraction de seconde avant qu’elle ne fonde en larme, elle lui avait renvoyé son sourire de biais. La minute suivante, il était interpellé par un professeur.  

En suite ?
Il avait été exclu. Définitivement, pour son comportement inadmissible.   Mathilda , elle , avait appris une grande leçon. Elle ne serai jamais seulement une femme. Parce qu’elle était une femme de couleur. Et quelque part, pour la première fois de sa courte vie, elle s’était sentie plus en colère que triste.


3• Seule ▬ « tu comprend ce que je te dis? » bien sur quelle comprenait. Elle avait  14 ans , pas  6. bien sur qu’elle comprenait , c’était elle qui vivait ici, avec  cet homme.  Bien sur qu’elle comprenait , c’était elle qui avait vu sa santé se dégrader, bien sur qu’elle comprenait parce que c’était encore elle qui s’était chargée de jouer les infirmières alors qu’elle était beaucoup trop jeune pour avoir à faire ce genre de choses. Bien sur, qu’elle comprenait. Elle ne répondait pas seulement parce que tant qu’elle ne disait rien , elle avait la sensation que tout n’était pas tout à fait terminé , parce qu’elle avait la sensation que tant qu’elle ne parlait pas alors l’instant restait suspendu dans un état intermédiaire. Qu’au moment ou elle donnerai son accord, qu’elle ferai le signe qu’elle avait compris qu’elle était la situation , alors sa vie s’écroulerait pour de vrai. « Sur le livret de famille il est écrit que la fille de Monsieur Jung s’appelle Ok-Jung.  Êtes vous Jung Ok-Jung? » « Je ne sais pas, monsieur l’agent. Est-ce que j’ai l’air d’avoir 40 ans? » elle avait été plus acerbe qu’elle ne l’avait voulu et l’avait regretté immédiatement , renfrognée elle avait entendu l’agent de police venu constater le décés marmonner qu’on ne pouvait jamais être sur avec les asiatiques. L’heure n’était pas au conflit de toute façon.  Elle n’était pas Jung Ok-Jung, elle ne savait pas ou était Jung Ok-Jung, elle n’avait nulle part ou aller ;  hal-abeoji s’en était allé et elle était seule désormais.  Vraiment seule. Il était depuis toujours la seule famille qu’elle avait.  Et elle l’avait aimé, elle lui avait donné toute l’affection qu’elle aurai du donner à sa mère, à son père, à sa grand-mère et à son grand-père. Elle lui avait donné autant d’amour qu’elle en avait reçus de sa part.  Il avait tenu sa promesse ;  pourtant , le temps d’un instant, un instant seulement court comme un bambou elle lui en avait voulu pour cet amour.  Parce qu’il avait été tellement fort, tellement total,...qu’elle avait oublié qu’il était mortel. Mathilda avait effacé de son esprit le fait qu’il était un homme âgé et elle avait la sensation qu’il l’avait oublié lui aussi étant donné qu’aucune disposition n’avait été prise la concernant. Comme s’il n’avait pas pensé un seul instant qu’il pourrait partir avant qu’elle ne soit capable de se débrouiller seule. Il n’avait pas le droit de faire ça.  Et maintenant , bien qu’elle l’était depuis toujours, pour la première fois , elle se sentait sale, orpheline ; perdue, indésirée, indésirable.

On lui avait laissé le temps de ramasser ses affaires, quelques unes, pas trop, pour les mettre dans un sac. Parce que maintenant il lui fallait partir. Les gens de l’assistance sociale et de la protection de l’enfance allaient se charger de tout le reste, mais dans l’ensemble , elle n’était pas assez jeune et pas assez stupide ou naïve pour ne pas comprendre ce que cela signifiait. Elle avait tout perdu et même ce qui restait : elle le perdrait bientôt. Les enfants comme elle n’avaient pas besoin d’avoir trop de possessions de toute façon, parce qu’ils n’allaient jamais dans des endroits ou ils avaient une place à eux. C’était les enfants de personnes et de tout le monde à la fois, globalement indésirés partout ou ils se trouvaient , mais souvent pris en pitié. On ne pouvait pas s’en débarrasser n’est-ce pas ? Parce que la morale interdisait ce genre de choses.

Mathilda était orpheline et hal-abeoji était mort.
Mort.
Mort.

C’était fou comme ce mot de quatre lettres faisait mal. C’était pire qu’un millier d’aiguilles sur sa peau, pire qu’être rouée de coup, pire qu’un coup de poignard dans le ventre, pire que tout. C’était un mot court qui enfermait l’éternité dans un bocal sombre, noir, exigu, qui mettait un terme au champ de tout les possibles. Elle le détestait, il était amer, acide et fade à la fois ; elle haïssait le fait qu’il fasse si beau un jour pareil, en fait elle aurai sans doute détesté qu’il pleuve aussi. Elle détestait le fait que ce soit un état de fait auquel elle ne pouvait rien changer, elle détestait le fait que ce soit si douloureux et pourtant ,  tellement évident.

Elle avait tellement mal en réalité qu’elle se demandait si elle n’allait pas en mourir de chagrin ; ou peut-être qu’elle l’était déjà : morte.  Peut-être qu’elle l’était et que seulement , elle ne s’en était pas rendue compte.

Et après Après ?
Après,
Pluie d’été.


4• Infiniment présents ▬ Mathilda n’avait jamais pensé , qu’elle serai a nouveau heureuse, même pour un seul jour après que  «  tout le mal soit arrivé ». elle ne l’avait pas pensé et elle n’avait surtout jamais cru ceux qui lui affirmait qu’elle surmonterai cette épreuve et que cela aussi passerai.  Son chagrin ne semblait pas connaître de limites et pourtant : elle avait éprouvé les limites de ce dernier quelques mois après son arrivée chez les Elbaz. C’était stupide peut-être mais elle avait la sensation d’être enfin , rentrée chez elle . La au milieu de cette maison remplie de cris et de rires, de larmes , de peines mais de tellement de joie, Mathilda avait trouvé son foyer. C’était un sentiment au-delà de ce que les mots pouvaient expliquer, mais pour elle qui avait toujours été l’unique enfant , dans un foyer trop vide parfois, souvent trop remplis de cet amour exclusif et sans limite que lui donnait Grand-père, il y avait dans toute cette vie : un nouveau jour.

Elle y avait trouvé une vocation , elle y avait trouvé de l’amour et surtout : elle s’y était trouvée. Elle avait aimé chacun des membres de cette maisonnée, même ceux de passages, avec une intensité qui l’avait quelques fois épuisée. Mais c’était sans importance, parce qu’elle y était heureuse. Elle qui avait pensé que ce serai la fin, elle avait trouvé dans la tendresse de Valentina, dans les rires de ces enfants et toutes ces disputes qui finissaient par éclater : sa résilience.

Chacun d’entre eux était à sa façon : infiniment présent. Que ce soit dans la façon qu’ils avaient de n’être que présent pour ces instants éphémères, ou bien dans la façon dont ils avaient envahis son cœur, irrémédiablement. Elle les portait en elle , comme des perles dans un écrin et chacun de leur rires, chacune de leurs fêlure était devenue une partie d’elle. Parce qu’elle recevait tant dans ce foyer, elle avait voulu être a la hauteur, redoublant d’effort elle avait fini par sauter une classe au lycée , s’était appliquée à toujours trouver du temps pour les autres enfants, pour aider Valentina , elle avait espéré : être à la hauteur du don qu’on lui avait fait.

Celui de la famille.
Celui de la seconde chance.
On lui avait offert une vie.
Une famille.


5• Avant l'aube▬  « tu es certaine de ne pas vouloir dire quelque chose ? Venir à la cérémonie de graduation? » avait demandé Asher Spade , directeur du département des « Human service » de l’université de Melbourne. Il ne savait pas pourquoi il se perdait son temps à poser la question, il en connaissait déjà la réponse. Mathilda Jung , n’aimait pas les étalages publics de réussite ou tout ce qui pouvait se rapprocher un tant soit peu de manifestation de narcissisme. Elle avait rejoint l’université et le département avec un an d’avance, armée d’un dossier scolaire qui  en disait long sur son perfectionnisme et sur les efforts qu’elle était prête à fournir. Elle avait été admise avec une bourse d’excellence et ne l’avait pas perdue pendant les  ans qu’avaient duré ses études. Elle avait participé à un double cursus, en « Human Services » et « psychologie » et s’était spécialisée dans la psychologie de l’enfant et de l’adolescent. Elle avait brillé ; d’aucun aurai pu dire que c’était « sans surprise » mais il n’était pas d’accord avec cela. Il avait souvent eu peur qu’elle ne craque, parce qu’elle s’était surmenée chaque jour de sa vie universitaire, ça se voyait même maintenant sur ses traits. Elle affichait un mélange étrange de fatigue, de soulagement et de cette étrange joie de vivre dont il ne comprenait pas toujours la source. Elle avait étudié, fort ; vraiment fort mais de ce qu’il comprenait elle avait toujours trouvé le moyen de rester autour de sa famille, elle restait discrète sur le sujet mais alors qu’il supervisait son mémoire elle lui avait souvent parlé de ses petits frères et sœurs et de combien elle devait faire vite et bien pour pouvoir les soutenir a son tour. Elle avait étudié fort, oui. Mais elle avait trouvé le temps d’avoir une vie sociale, il ne l’avait jamais vue isolée, Mathilda Jung était une étudiante entourée, rieuse, et appréciée de ses pairs, la plupart d’entre eux en tout cas. Ce n’était pas le tout, elle avait même trouvé le temps de travailler comme bénévole pour les services de protection de l’enfance , parce que c’était un bon moyen d’y entrer plus rapidement.

Il ne connaissait pas beaucoup d’étudiants qui étaient aussi motivés, aussi certains de leur avenir. Elle semblait trop délicate, trop joyeuse pour la violence de ce qui l’attendait dans le système mais quand il le lui disait , elle se contentait d’afficher un air un peu étrange, presque mélancolique et il n’osait rien dire de plus.  De toute façon elle n’avait pas besoin de son avis pour se construire de toute évidence. « je n’ai pas le temps, j’ai déjà rejoint l’AASW*** et j’ai un entretient cet après midi pour le bureau de Melbourne. Et je ne suis pas intéressée par les discourt, je ne saurai pas quoi dire. Je préfère vous dire au revoir ici. Et merci pour tout ce que vous avez fait pour moi ces dernières années. » « tu parles .. tu es certaine que tu ne veux pas rester encore un peu ? Je connais du monde à la commission d’attribution des bourses, si tu te décidait pour un doctorat.  ».  mais elle avait levé les yeux au ciel en ramassant ses affaires , l’air franchement amusée. Elle ne reviendrai pas sur sa décision. Il le savait.


6• L’éternité n’est pas de trop ▬(I) Marek était parti. Elle avait la sensation que cette nouvelle ne lui faisait pas autant de peine qu’elle aurai du. C’était arrivé ce matin même. Ce n’était pas la première fois qu’il dépassait les limites quelle avait fixé, cependant elle avait fermé les yeux. Parce que leur relation était quelque chose de tangible, de stable dans son quotidien. Elle n’était pas certaine de pouvoir dire que cette relation la « rendait heureuse » mais elle ne pouvait pas dire qu’elle l’a rendait « malheureuse » non plus ; c’était un point d’équilibre avec lequel elle avait appris a vivre.  Il était réconfortant , quelque part. Ce matin donc , elle avait reçu un appel du commissariat. Elle était toujours nerveuse et déchirée quand elle entendait qu’un agent de police était à l’autre bout du fil ;  parce qu’elle savait que cela voulait dire quelqu’un avait des problèmes et par quelqu’un: cette fois là, elle voulait parler de Fenix. Elle avait sus que c’était à son sujet avant qu’on ne lui annonce. Ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait expliquer, elle le savait , c’était tout. Elle avait raccroché , le cœur au bord des lèvres. Combien encore devrait-il souffrir pour finalement passer à autre chose ? Est-ce qu’il en serai seulement capable un jour ? Marek se tenait là , dans l’embrasure de la porte, l’air échevelé, son regard était plus fermé que d’ordinaire et il affichait une moue contrariée quelle ne lui supportait pas.  Elle pouvait deviner ce qu’il allait dire.  La même chose que toujours ; que ça ne pouvait pas durer, elle ne pouvait pas passer sa vie à traîner dans la fange avec des personnes aussi problématiques. Parce qu’elle avait eu la chance de s’extraire , elle de la couche la plus sale de la société elle devait , comme les drogués, se couper de ce monde là.  Trois semaines plus tôt il lui avait fait une scène qu’elle n’était pas prête d’oublier sur sa relation avec Fenix. Pourquoi est-ce qu’elle était aussi proche de cet homme qui en plus de n’être qu’un nid à problème n’était pas son frère biologique.  Il l’avait accusée de choses tellement horrible qu’elle avait pleuré ; devant lui. Elle qui se cachait toujours pour le faire en général, elle n’avait pas pu se retenir.  « Laisse le ou il est.  Il est plus que temps que du dégage de ta vie ce genre de parasites. » « Tu as raison » s’était-elle entendu dire alors qu’elle rangeait son téléphone dans son sac à main et cherchait les clefs de sa voiture, après avoir passé à son cou son badge d’officier des services de protection de l’enfance.  « prend tes affaires et va-t’en, laisse tes clefs dans la boite aux lettre quand tu t’en vas. » « Qu’est-ce que tu dis? » elle avait retiré la bague qui ornait son annulaire et l’avait posée sur la table du salon sans oser le regarder. « Tu me demande de choisir entre Fenix et toi ; Entre les membres de ma famille et toi. Eh bien j’ai choisis. Reprend ta bague Marek et ne nous voyons plus jamais.  Fenix ? Lizzie ..?je ne laisserai aucun d’entre eux tomber. N’ajoute rien, je n’ai pas envie de me disputer avec toi. ».

quand elle était rentrée à l’appartement plus tard, elle avait constaté qu’il était effectivement parti ;  un instant elle avait cru qu’elle effondrerai, mais rien de tout cela n’était arrivé. Elle avait fini sa journée de travail comme si de rien était et désormais , seule dans cet appartement dans lequel il avait quasiment habité , elle se questionnait.  Aurai-t-elle du être plus triste ?  Que devrait-elle raconter quand elle annoncerai que finalement le mariage n’aurai pas lieu ?

Elle avait éclaté de rire, songeant que Fenix ne l’avait jamais aimé.
C’était un rire triste, sans joie , sans moquerie.
Fou, à la limite de l’hystérie.
Incontrôlable, déraisonnable.

Elle riait juste.
Pour ne pas pleurer.


(II) « Vous pouvez protester autant que vous le désirez, me menacer, ça ne changera rien Madame. Tyee ne rentrera pas chez vous. » Le ton était calme, doux. Posé. Tellement calme , tellement doux et elle était tellement droite, que la femme avait semblé hésiter. Il était parti depuis un an ; Mathilda, elle entamait sa cinquième année d’Officier de la protection des enfants. Et elle était douée dans ce travail ; vraiment douée. Beaucoup de ses collègues disaient qu’on ne pouvait pas travailler toute sa vie dans ce genre de secteur, mais elle pensait le contraire. Elle s’y épanouissait, malgré la difficulté du métier, malgré tout ce qu’il y avait de terrible dans ces familles déchirées, sinon déchirantes. Elle savait l’importance de son travail , parce qu’elle avait été dans le système et parce qu’elle avait eu la chance de rencontrer le long de ce chemin : sa famille. « Pourquoi!?Tyee est MON fils ! » « Vous auriez peut-être du y penser avant d’écraser 14 cigarette sur son visage. ». Elle n’avait pas levé la voix, pourtant la violence de ses mots avait brisé quelque chose dans l’air et , sa locutrice s’était rassise, brusquement : comme si ses jambes avaient lâché sous le choc. « J’ai déjà vu le juge pour ça et ... » « Vous avez perdu vos droit parentaux sur lui, il est dans une bonne famille et il ne reviendra pas. Faites vous à cette idée. »

(III) Cassidy avait détourné les yeux de la femme qui lui faisait face. Elle ne supportait pas la tendresse de ce regard.  Elle ne comprenait pas comment une parfaite étrangère pouvait poser sur elle un tel regard. Nerveusement elle avait commencé à se gratter l’avant du bras, elle l’avait fait si fort que la peau de ce dernier avait cédé et qu’elle avait saigné ; ça ne la dérangeait pas, mais elle avait été arrêtée par les mains de la travailleuse sorciale. Elles étaient fermes, mais douces. Cassidy n’était pas certaine de comment c’était possible, pour être tout à fait honnête, mais elle n’était pas certaine que c’était le plus important actuellement. « Je m’appelle Mathilda, on m’a dit que tu t’appelais Cassidy...quel âge tu as darlin’? » elle avait demandé sans jamais rompre le contact physique. L’adolescente avait grimacé. Elle n’aimait pas spécialement être touchée, ou retenue en principe mais alors que cette femme lui donnait l’occasion de se dégager, elle ne ressentait pas l’envie de le faire. « C’est Cassie. 14 ...14 ans » « D’accord , Cassie. Est-ce que ça fait longtemps que tu « est » dans la rue? » elle avait rigolé. C’était amusant de voir une adulte mettre autant de formes pour parler de ce qu’elle faisait. « une pute. Je suis une pute.  Vous pouvez le dire. » elle avait craché , comme si elle espérai générer une réaction chez l’adulte en faisant cela. Est-ce qu’elle se recruterai avec dégoût ? Non. Visiblement. Elle lui avait offert un sourire , doux et n’avait pas détaché son regard d’elle, elle ne l’avait pas non plus lâchée. « Je peux le dire oui, mais je pense qu’on peu le dire de façon moins oppressante, que dis-tu de « travailleuse du sexe »?[/b] » « Pourquoi vous avez b’soin de rendre ça moins moche que ça l’est? » elle avait penché la tête  avec curiosité. « mh ..parce que je te vois encore comme une petite fille et que je pense que les petites filles ne devraient pas connaître toutes ces choses que tu as traversé. » Cassidy avait rigolé, mais elle était nerveuse et triste;tellement triste. « Vous vivez vraiment dans un autre monde , pas vrai? » « Je suis désolée, si c’est l’impression que je te donne.  Cassie, je ne vais pas te laisser tomber, mais j’ai besoin que tu me dise qui t’a mise dans la rue.  » « Pourquoi faire? » elle s’était étranglée avec un sanglot qui avait menacé de lui échapper. Mais après quelques mots supplémentaire elle avait finalement donné le nom de son beau-père alors qu’elle se laissait enlacée par la travailleuse sociale.  « vous avez des enfants, Mathilda? Parce que j’aurai aimé, que ma maman soit un peu plus comme vous. » gentille. Tendre.   Humaine en fait.

(IV) « désolée, je suis en retard n’est-ce pas? » « est-ce que tu as jamais été à l’heure? » Meryn Schmitt avait rigolé en tirant la chaise qui était à coté de la sienne , dans le bar.  Mat Jung n’avait même pas pris la peine de nier son habituel retard et avait fait signe à un serveur pour commander sa propre boisson , avant de jeter un coup d’œil sur les personnes attablées, les saluant avec entrain. Elle chérissait ces instant de joie ou elle arrivait à échapper au travail et à tout le reste pour sortir.  Levant son verre a ses lèvre elle s’était attardée sur un de ses amis d’université avant de poser sa tête sur l’épaule de Meryn qui ne l’avait pas quittée depuis le lycée. Quelques fois la vie était tellement douce. Sirotant son verre , elle avait finalement remarqué dans le fond du bar à trois table de la leur , un jeune homme qui semblait seul. Après une seconde ou deux d’hésitation elle s’était levée pour aller à sa rencontre. « Si tu es seul, tu devrai venir avec nous, allez ...tu as l’air d’avoir besoin d’amis. » il n’avait pas beaucoup protesté et rapidement la tablée s’était organisée pour accueillir le nouveau venu.

Les rires montaient dans les airs,
guérissaient les blessures.

Et l’éternité : n’était pas de trop.

lexique:
Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède.


Dernière édition par Mathilda Jung le Lun 3 Jan - 23:08, édité 22 fois
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Fenix Elbaz
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Mon coeur est glacé même quand c'est pas l'hiver.
FONDATRICE

Tu es validé !

// Bienvenue chez toi

L'histoire est magnifique, le personnage est génial ! Je sais qu'on est pas super dispo et c'est un peu toujours comme ça l'été avec nous, mais je vais te validé et on discute très vite d'un rp ! Vraie nuit, celle ou jaillit la Lumière* || Mathilda [TERMINEE] 557876904 On s'organise ça très très vite !

Te voilà donc validé.e ! Tu peux dès à présent aller t'amuser avec tous les autres membres et partir à l'aventure ! N'oublie pas d'aller vérifier dans le bottin qu'on ne t'as pas oublié.e (Et si c'est le cas, pas de panique, n'hésite pas à nous le signaler sur le sujet, on viendra arranger tout ça !), si t'as pas encore trouvé l'âme soeur, ton meilleur copain ou même ton huître de compagnie (on est personne pour juger), tu peux poster un petit pré-lien ou scénario pour réclamer ce qui te revient de droit !

Tu es maintenant libre d'explorer le forum et de vivre tout un tas d'aventure. Tu peux dès à présent aller créer ta fiche de lien. et ta fiche de rps si tu en as envie. Tu peux également poster dans le bottin des métiers et faire une demande de logement.

Si ce n'est pas déjà fait, ne sois pas timide et rejoins-nous vite sur le discord du forum.
Re: Vraie nuit, celle ou jaillit la Lumière* || Mathilda [TERMINEE]
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