MELTED SOULS
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Melted Souls, c'est le forum sans prise de tête où la simple règle d'or est la bonne ambiance et de se faire plaisir. Pas de nombre de lignes, pas de délais de réponses.

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Plum. & P a n i c
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I think I'm okay ; Lev
Dim 30 Mai - 19:23
Maria Lupesco
Maria Lupesco
201
Enchaîné à un fantôme
MEMBRE

I Think I'm Okay
Drown myself in alcohol, that shit never helps at all
I might say some stupid things tonight when you pick up this call
I've been hearing silence on the other side for way too long
I can taste it on my tongue, I can tell that something's wrong but
I guess it's just my life and I can take it if I wanna



Toutes les soirées se ressemblent , je ne sais même plus vraiment quel jour on est. Samedi ? Jeudi ? Vendredi soir peut-être ? J’ai l’impression de m’être perdue dans les vapeurs de ce week-end sans fin. Peut être est ce déjà dimanche soir. Je n’en sais rien. Je ne sens que le parfum de la fête autour de moi, le bruit tonitruant de la foule et de la musique qui fait tambouriner le sang dans mes oreilles. C’est étrange la perspective de ce qui m’entoure est faussée. Je sais que tout ce qui s’agite autour de moi n’est pas si lent , pas si ralentis , pourtant c’est comme ça que je le perçois. Ralentis. Tout tourne au ralenti. C’est un sentiment qui ne me quitte jamais , ça fait des années qu’il me colle à la peau. Cette sensation désagréable que le monde autour de moi continue sa route en me laissant planter la. Est ce que c’est moi ? C’est ma faute ?Est ce que c'est juste le manque de lui ? Tout tourne au ralenti depuis que je me sens seule, et même dans les endroits les plus bruyants parfois, je me laisse gagner au silence. Je voudrais me réveiller, oublier cette douleur qui me sers la poitrine quand je croise des regards au milieu des foules, ces regards qui ressemblent un peu au sien. Je ne sais pas ce que je cherche ici, même pas un échappatoire à tout ça, je ne cherche qu'à m'enfoncer un peu plus dans la moiteur des corps qui s'échauffent dans des mouvements de danse volatiles. Je me fraye un chemin au milieu des foules, le cœur qui tambourine au rythme de la musique, je ne sais même pas ce que je cherche, ce soir, comme souvent je suis venue seule ici. Faire la fête toute seule a sans doute quelque chose de déprimant mais pour moi, c'est surtout une façon de tenter d'oublier les maux qui rongent l'intérieur de mon cœur. Quand je suis là, dans les foules, j'ai la sensation que je peux oublier un peu tout ce qui se passe à l'extérieur de cet endroit, que je m'enferme dans une sorte de cocon insonorisé de musique à plein volume. La sensation d'étouffement est là même ici que dehors, celle-ci est juste un peu moins pénible.

Cette soirée ressemble aux autres, je suis rentrée sans payer, inviter par un garçon à l'entrée que je ne connais même pas, que j'ai vite abandonné dans un coin sans prendre la peine de vraiment faire semblant que je comptais passer la soirée avec lui. Depuis, je vagabonde entre les gens, je me fais offrir des verres, et j'espère que le jour ne se pointera jamais. Je soupire en me laissant tomber sur l'un des tabourets du bar, la tête qui chauffe de tout l'alcool ingurgité, les sens qui s'agitent un peu trop et la vue qui vacille quand des lumières trop fortes me tapent les yeux. J'ai trop bu. Je masse mon crâne quelques secondes en tentant de reprendre mes esprits, peut-être que mon verre n'était pas totalement clean finalement. J'essaye de réfléchir mais tout s'embrouille dans mon cerveau comme si sous mes cheveux des milliers de marteaux étaient en train de taper à l'unisson sur mon cerveau. J'ai arrêté d'être prudente, depuis longtemps. Ce n'est pas comme si je me sentais protégée, bien au contraire, ça fait longtemps que je ne ressens plus vraiment ce plaisir là. Je crois juste, que j'espère juste que ça apportera une solution à tout ça. Claquer ici, maintenant ce serait pas si mal dans le fond, ça réglerait le plus gros de mes problèmes, le manque de lui. Je commence à avoir la gorge qui sèche quand je sens une main qui remonte le long de ma cuisse et un raclement de gorge. « -Bonsoir, t'es toute seule ?» Je relève les yeux sur un mec d'une trentaine d'années, le sourire conquérant et sûr de lui. Trop sûr de lui. Sa main déjà sur ma cuisse, le verre à la main comme si tout lui était dû. J'aimerai bien lui répondre quelque chose de cinglant comme une explication à sa main qui remonte le long de ma cuisse mais je ne sens que l'engourdissement de ma langue. « -mmh… non...» je marmonne, le crâne prêt à exploser, la bouche de plus en plus pâteuse. Qu'est ce que tu fous encore Maria ? J'ai l'impression de m'entendre crier à moi -même. « -Tu n'as pas l'air bien ? Tu veux que je te raccompagne.» Il demande en remontant un peu plus sa main sur le bord de ma robe, ses doigts s'insinuant doucement sous le tissu. Je pose ma main sur la sienne pour la repousser avec le plus de conviction possible en tentant de me lever mais le sol se dérobe un peu sous mes talons et je manque de tomber. Il sourit, l'air ravi, presque amusé comme si c'était trop facile. C'était pas toi, il y a quelques semaines qui rigolait en conseillant de ne pas boire de verres remplis de drogues ?

Il t'attrape à la taille, comme si j'étais déjà un peu à lui et il approche son visage contre tes mèches brunes en inspirant. Je n'aime pas l'odeur rance de son parfum, cet air amusé qu'il porte au visage. Je pourrais presque entendre un rire machiavélique sortir d'entre ses lèvres quand je m'éloignes d'un pas en titubant. « -Je.. je suis avec un.. une.. ami.» je souffles en reculant un peu alors qu'il me suit en disant qu'il va me raccompagner car c'est plus prudent, qu'il va m'aider à trouver mes amis. Evidemment, pour ne pas me perdre de vue. « - Non.. non.. pas la.. pein..» je tente d'articuler, la voix qui se perd, alors que je me fraye un petit chemin dans la foule en reculant nerveusement. Évidemment, personne ne remarque, c'est tellement banal comme scène. Je recule encore de quelques pas en espérant trouver un échappatoire mais je titube trop pour prendre la fuite quand mon dos tape contre quelqu'un. Je sens l'alcool glisser le long de mon dos. « - Pardon.. je .. je suis..» je dis en me retournant en entendant les insultes énervées qui fusent. Et je te reconnais. Tu es mon sauveur, celui qui va me sortir de là. Le mec revient à la charge, sans doute pour tenter de prendre ma défense mais mon regard fait des aller retour entre vous deux et je souffle mon échappatoire. « -Je.. je suis désolée Lev..» je dis, le regard qui insiste pour que tu comprennes. « -Je.. je ne me sens pas très bien.. je vois flou.. je te cherchais.» je dis, doucement en espérant que tu comprennes. On ne se connait pas trop, surtout parce que je t'ai souvent croisé quand tu étais Fenix, et dans le fond ça a toujours bien collé entre nous. Alors sois mon sauveur s'il te plait.



Re: I think I'm okay ; Lev
Lun 31 Mai - 6:24
Lev Dwyer
Lev Dwyer
8
Jusqu'à maintenant tu butines d'une fleur à l'autre sans vraiment te poser.
MEMBRE


Hier soir je me suis encore défoncé la gueule. Parce que je le voulais, parce que j’en avais besoin même si mes raisons n’étaient pas valables. J’suis retourné chez moi dans s’trou pourri qui m’sert de piaule. C’est laid et ça sent mauvais. Comme quoi ce n’est jamais plaisant de faire du ménage dans un endroit aussi laid. Encore heureux que j’ai un toit à me mettre sur la tête.  Y’a pas moyen d’faire plus de fric avec ce deal. C’est simple, je consomme autant que ce que je vends – alors les profits sont moindres. Autrement je ne vivrais pas dans s’trou pourri. J’suis rentré chez moi, un peu au carrée de ma soirée. Saoul, défoncé et je me suis effondré là sur ce matelas presque mangé par les termites.  Je me suis endormi sans avoir retiré mes vêtements, la main sur le visage comme si ça cela allait aider à couvrir les rayons du soleil qui persistent malgré l’heure. À croire que ce n’est que ça qui m’intéresse, vivre la nuit et dormir le jour. J’suis comme ça, un putain d’oiseau d’nuit..

 Mon corps en éveil, mon esprit un peu brouillon d’avoir dormir. Je me sens assommé par tout ce que j’ai ingéré la veille. Je me sens comme un mollusque et pourtant j’arrive à me lever. Je me tiens contre les murs de la caravane pour m’approcher de l’évier de ma cuisine. Mes mains sur le comptoir j’tente de reprendre mes esprits, mais bordel j’ai du mal. Je ferme les yeux et prends une grande inspiration. Mes mains qui passent à tâtons sur le comptoir pour chercher mes cachets, mais merde y’a qui vaillent la peine, non en fait y’a rien qui soit vraiment ce que j’ai besoin. Ma médication officielle. Celle qui régularise mes comportements pas qui les affecte. J’échappe un grognement avant de fouiller dans les poches de mon jeans à la recherche d’un truc qui arrivera à m’réveiller - qui m’plongera direct dans le monde réel.  Cachet sur la langue j’cherche un truc à boire, puis j’agrippe cette bouteille de bière de je ne sais quelle date. Au diable même si c'est dégueulasse..  

 Le cachet commence à faire effet et pour tout dire je me sens bien, je me sens mieux.  J’enfile de nouveau vêtements et me dirige à cette fête. J’passe par l’arrière de la baptise sans problème. J’ai des amis déjà à l’intérieur et si j’avais fait la file je ne serais pas entré encore. M’enfin, je me faufile parmi les gens, saluant quelques potes – pas potes. C’est le genre de personne qu’on devrait éviter, des potes de cuite c’est ce qu’on dit ? Parce qu’en fait j’ai qu’un ami moi .. Un seul vrai et ce soir il n’est pas là. Je me pose au bar quelques minutes avant d'commander à boire. Faut bien que la soirée commence officiellement, non ? Je me joins à ceux que j’accompagne, bière la main alors que tu me heurtes sans gênes, faisant couler mon verre sur toi. Grognon je me retourne, mais mon regard croise le tient. Toi, si jolie demoiselle que j’ai croisée à plusieurs reprises avec Fenix, mon meilleur ami.  Je t’ai déjà vu plus souriante, va savoir. « Pardon.. je .. je suis.. Je.. je suis désolée Lev..» Tes excuses adoucissent ma réaction et j’arrive finalement à sourire celui qui je perds aussitôt lorsque je te regarde plus attentivement. « Maria ? Ça va ? »  Mes yeux posés sur toi m’font rapidement comprendre qu’il y a truc qui cloche. J’suis pas con même si à priori j’ai l’air. La drogue, j’connais ça au point où je pourrais même préciser qu’on foutu d’quoi dans ton verre.  Je pose mes mains sur tes bras pour te retenir alors que t’es mal en point. Mon regard qui cherche le tiens - c'est bien ce que je croyais.

Je détourne le regard pour voir Si t'es avec quelqu'un. Y'a que la tête du mec que je vois entre les gens et ça m'sonne une cloche. J'fais signe à un ami de t'aider le temps que j'attrape ce pourri qui t'as filé de la drogue dans ton verre. Mâchoire serrée, poings fermés, je suis prêt à lui éclater la gueule. La main qui s'pose sur son collet - je le frappe. Une fois, deux fois et puis une troisième fois qui lui éclate largement le nez et je fais s'effondrer au sol. Ça lui apprendra surement non ?  J'reviens vers toi, ma main qui passe autour de ta taille. « Viens je te ramène chez toi. » Pas question que tu restes ici une seconde de plus. J'essaie de te retenir d'un bras, mais j'ai du mal parce que les gens ils en ont rien à foutre de nous qui tentent de sortir. « Attends. Tiens-toi bien. » Que je lâche finalement en me penchant pour venir passer mes bras sous tes jambes et te trainer tel une princesse. Il finiront bien par se tasser de notre chemin, non ?  Je pousse les gens avec mon dos, de sorte à me frayer un chemin jusqu'à la sortie.

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