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Plum. & P a n i c
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June ; Est-ce que t'es toujours la même ?
Sam 8 Mai - 22:19
June Garcia
June Garcia
144
dans le flou le plus total
FONDATRICE
June Garcia
PRÉNOM & NOM : June, je crois que ma mère était très inspirée quand je suis née en plein mois de juin. Garcia, son nom a elle, pas de paternel pour laissé sur moi l'emprunte indélibile d'un nom de famille. Âge : 25 années écoulées, consumées.LIEU DE NAISSANCE : Je suis née a Melbourne. Une naissance classique, dans l'hôpital de la ville. Ma mère avait 15 ans et elle est venue se cacher ici pour accoucher. La peur de ce qu'on pourrait dire d'une gosse qui tombe enceinte. Quand elle a voulu retourner chez elle, un bébé sous le bras toutes les portes se sont fermées. Je ne sais pas si c'était une bonne idée, mais elle est revenue ici, vivre chez sa tante. La seule personne qui a accepté de l'aider. OCCUPATION : $$$$$ Je vis en haut d'un immeuble dans un appartement luxueux avec mon mari. Et de loin, j'ai une vie idyllique de femme au foyer, si je n'étais pas son objet.  A MELBOURNE DEPUIS  : J'y suis née, et même si je pensais avoir réussis a trouver le moyen de me tirer de cet endroit, de poursuivre mes rêves dans une ville loin d'ici je dois bien avouer que je me suis brûlée les ailes. Alors voilà, me revoilà, après des années d'absence. Me revoilà a fouler ces maudits pavés, mes rêves et mes ailes brûlés. De retour à la case départ depuis quelques mois, et je me rend compte que plus j'arpente cet endroit, plus à quel point dans le fond je ne l'ai jamais vraiment quitté. ORIGINES : Loin d'être un pur produit américain. Ma mère ne parle jamais de mon père, c'est pour ça que je n'ai même pas son nom de famille. Je m'appelle Garcia comme elle, et de son côté à elle c'est une bonne partie de sang hispanique qui coule dans nos veines. Vieille famille espagnol, établie depuis des générations aux Etats-Unis. Pour mon père , je n'en sais rien et la seule qui sait c'est ma mère, elle répète juste qu'il était très beau. Alors voilà, nationalité américaine avec au moins 25% de sang hispanique.  STATUT CIVIL Mariée, cette alliance qui me brûle le doigt, mariée pour le meilleur et pour le pire, surtout le pire au final.  ORIENTATION SEXUELLE : Je dirai hétérosexuelle, même si dans le fond je ne me suis jamais vraiment posée la question pour tout dire. Je pense que je répondrais ça juste parce que depuis que j'ai expérimenté le sexe dans ma vie ça a toujours été qu'avec des hommes. Je devrais peut-être essayer un jour, de m'ouvrir à d'autres horizons. SITUATION FAMILLIALLE: J'ai envie de répondre merdique, mais je suppose que vous souhaitez des détails. Des infos croustillantes et pleine de drames. Comme je l'ai dis plus tôt, ma mère m'a eut très jeune, a 15 ans et on a vécut une partie de mon enfance juste nous deux. Mais elle galérait la pauvre, elle était paumée. Elle a rencontré mon beau-père et il n'a de "beau" que l'appellation. Un mec, sept ans plus vieux qu'elle, qui sent la bière et qui passe la plupart de son temps a se gratter les couilles sur le canapé du salon. D'après la rumeur, au départ il était romantique, séduisant, charismatique et tout ça. Mais la boisson et le jeu sont passés par là. ça évidemment, c'était après lui avoir fait une floppé de gosses. 4 au total qui s'accumulent dans la baraque que les aides sociales et les petits boulots de ma mère payent.
Je ne sais pas si je devrais me sentir chanceuse ou non , mais il ne m'a jamais considéré comme sa fille et j'ai toujours été mise à l'écart. Interdiction de fréquenter ses mômes plus de quelques secondes ou bien de lui demander le moindre service. Je ne me plains pas, ça m'a offert une certaine liberté.
Actuellement mère d'un petit garçon qui représente tout ce que j'ai de plus cher.  GROUPE: Mars
FACECLAIM & CRÉDIT AVATAR : Cindy Kimberly@flightlessbirdgallery
Intelligente - Têtue - Manipulatrice - Ambitieuse - Courageuse - Indépendante - Joueuse - Séductrice - Charismatique - Observatrice - Jalouse - Insatiable - Egoïste - Loyale - Rancunière - Calculatrice - Déterminée - Rêveuse - Débrouillarde
   
AINSI VA LA VIE
(c) bird box.

PSEUDO ou PRÉNOM : Plum. / Léa ÂGE : 24 ans. PAYS : Oui oui baguette. PERSONNAGE INVENTÉ ? : Elle sort tout droit de mon esprit tordu. DISPONIBILITÉS ?: 5/7.


Chapitre I : L'enfance

maman; Je ne pense pas que je pourrais dire que je t'en veux, après tout, tu m'as gardé. Tu m'as gardé alors que tu savais déjà que ça t'engageait dans des années de galère. Tu m'as gardé alors que tu aurais pu te rendre la vie plus simple et aller dans l'une de ces nombreux centre d'avortement où s'entassent des gamines paumées. Tu vois; je suis presque sure que tes parents t'auraient même payé le voyage là bas, juste pour que moi je n'existe pas. Pourtant, tu m'as gardé , et tu as décidé de sacrifier une grande partie de ta vie pour ça. Alors juste pour ça merci. C'est pour ça, que dans le fond, j'ai aucune rancœur pour toi, je me dis que tu as essayé de faire le mieux possible avec les solutions que la vie t'offrait.
Au début, on était pas si mal toutes les deux, je me souviens de notre petit appartement, enfin, studio, minuscule au dessus d'un petit cinéma de quartier. Tu travaillais en bas, tu faisais la caisse et moi j'ai appris a marcher dans le hall de ce cinéma. Tes patrons étaient sympa, un petit couple de personnes âgées qui avaient mit toute leur âme et tout le reste dans ce cinéma. Sauf que quand ils ont fermés, toi, t'as pas pu racheter. L'appartement allait avec le lot et on s'est retrouvées dehors. Je me souviens, j'avais 5 ans.

Tu sais, je ne t'en veux pas pour tout ce qui s'est passé après. Je sais que tu n'as rien fait de mal, et dans le fond, je suis sure qu'à ta place beaucoup de personnes auraient fait la même chose. 20 ans, une gamine, et plus d'appartement. Il est arrivé, dans son beau costume et son grand sourire. 27 ans, la fleur de l'âge et c'est vrai qu'il parlait bien. Moi aussi, sans doute, à ta place j'aurais accepté tout de lui. Après tout, il nous a offert un toit et il était gentil avec toi. Je me souviens que tu sentais le parfum, la fleur et que tu te faisais toujours très belle pour lui. Tu m'as un peu délaissé à cette époque, mais à cet âge là, je me disais que tu étais amoureuse, et encore aujourd'hui je me dis que tu étais plus jeune que moi maintenant après tout.  Il est rentré dans nos vies comme ça, un peu sans prévenir. Mais il te rendait heureuse, il nous offrait un toit, et il n'était pas si méchant que ça. Alors tu sais maman, je te pardonne pour ça. Moi aussi, je me serais sans doute laissée avoir.

beau-papa; Je me souviens encore de ton arrivée dans nos vies, je te de vois encore dans ce petit costume bleu marine que tu portais fièrement avec ton air un peu hautain et supérieur. Tu puais le fric, l'argent de tous les côtés, le type qui n'a jamais manqué de rien et qui pense déjà avoir le monde à ses pieds à à peine 27 ans. Je me souviens de toi, car ce jour là, je t'ai trouvé beau, beau dans les yeux d'une gosse de 5 ans. Et puis, tu faisais sourire ma maman, tu la faisais rire et même si tu ne m'as jamais vraiment pris dans tes bras, tu n'étais pas vraiment méchant.

Et maintenant, maintenant je te déteste, toi assit dans le canapé du salon depuis des années comme si tu étais en train de sécher là. Une grosse main sur ton short de sport trop petit. Où est passé le costume bleu ? Où sont passés les gros bouquets de fleurs que tu ramenais à ma mère avant ? C'est passé où tout ça ?

Un jour, tu t'es mis a boire et on a vu s'effacer le bel homme dans son costume. Un jour tu t'es mis a jouer et on a vu s'effacer le bel homme dans son costume.


Le jeu, c'est ça le souci depuis le début, tu as toujours aimé jouer. Parier, parier, parier. Toujours, tout le temps. Des sommes monstrueuses que tu pouvais encore te permettre a une époque. Cette belle époque où tes parents te donnaient encore assez d'argent pour le faire mais voilà. Les excès, la drogue, l'alcool et toujours le jeu. Plus rien, plus un sous en poche mais tu continuais de jouer, de jouer des mois de salaires entiers de ma mère. C'est pas le pire, le pire c'est qu'elle est devenue comme toi, bercée par l'idée que vous pourriez devenir riche si vous aviez un peu de chance. Si vous appreniez a compter les cartes.

les autres; Les autres, leurs enfants à eux, à lui comme il a toujours senti la nécessité de préciser. Je ne fait pas parti de ceux là, leurs enfants . Moi , je suis celle de trop, celle qui est là parce que j'étais inclus dans le lot. Cet arbre au milieu du jardin de ta super nouvelle maison que tu viens d'acheter que tu trouvais beau jusqu'à ce que tu te rende compte qu'il fait trop d'ombre. Voilà, moi je suis l'arbre. L'arbre que tu n'avais pas assez prit en compte avant de te décider mais voilà, tu l'aimes ta putain de maison alors bon, t'accepte qu'il y ait cet arbre au milieu de ton jardin. Les autres, leurs enfants, ceux qui ont toujours le droit de tout faire, les enfants rois. Eux non plus, je ne leurs en veux pas, c'est pas vraiment leur faute et dans le fond, je suis même sur que si leur père était pas si con ont aurait pu vraiment s'entendre tous ensemble, être une sorte de grande famille dont je serai la grande soeur. Mais voilà , ça, c'est un truc de comte de fées. Je ne leurs en veux pas, c'est pas leur faute à eux s'ils sont nés ici, avec ce père là. Ils avaient pas prévu que leur père deviendrai un parfait connard quand leur mère aurait pondu le premier. Ils pouvaient pas le prévoir dans leur poche des eaux , à flotter innocemment et tranquillement.

Les autres, parce que je ne peux pas leur donner un autre nom finalement, ou peut-être parce que dire leurs enfants je n'y arrive pas. Comme la sensation de faire encore moins partie de cette famille quand je le formule a haute voix. Mais c'était ça, quand ils sont arrivés, je suis devenue l'élément perturbateur. Il ne voulait pas que je fréquente ses enfants, même en vivant dans la même barraque. Pas les mêmes repas, pas le droit de jouer avec eux, de les approcher ou de leurs parler. Non, je ne leur en veux pas à eux, ils ont été élevé comme ça, depuis toujours avec l'idée que j'étais de trop. Toujours de trop.


Chapitre I : L'adolescence

la famille; Je n'ai jamais fais partie de leur famille, sauf quand c'était nécessaire, quand ça les arrangeaient. Quand a 12 ans ils ont disparus pendant trois jours alors qu'ils ne devaient partir qu'une soirée. Là je faisais partie de la famille, pour m'occuper de leurs enfants pendant qu'ils ne prenaient pas en compte leurs responsabilités. Là, j'étais une membre de la famille. Quand il fallait aider a la maison, quand il fallait garder les petits, quand il fallait aider a faire le ménage. J'avais ma place parmi eux, j'avais le droit d'être là. Je n'étais plus un fardeau. C'était sans cesse les mêmes remarques, les mêmes réflexions "Tu devrais être heureuse que je te nourrisse". Mais la vérité, c'est que moi, j'ai toujours eut moins besoin d'eux qu'eux de moi.

fuite; Je fuis, je fuis la maison, je fuis cet endroit et je ne sais pas où je vais. Je suppose que ça a commencé comme ça.. mon éternel besoin de sans cesse m'en aller, cet envie de partir loin. Je ne sais pas ce que je fuis , je ne sais pas de quoi je peux avoir si peur mais je fuis. Mes semelles qui matraquent les pavés de la ville a la quête d'une oasis. Partout sauf ici, ça a toujours été un peu ça finalement, le fil rouge de ma propre existence, partout sauf ici. Partir d'ici, c'est ce que j'ai toujours voulu. Vivre ailleurs, ou simplement trouver une place, trouver ma place. Il y a toujours eut pleins de questions, et pleins d'interrogations. Et dans le fond, je n'ai jamais trop sut ce que je fuyais vraiment. Les autres ? Moi même ? Je sais juste que je préférais passer du temps dehors a cette époque là. J'étais mieux dans la rue qu'ailleurs. La vérité, c'est que j'ai vite compris que je pouvais très bien me débrouiller seule, et aussi, que je devais me débrouiller seule. Je pense que le constat est assez clair quand votre mère et son mec disparaisse pendant des semaines sans laisser de nouvelles et de fric et que vous vous retrouvez à gérer leurs gosses à 13 ans à peine. Alors oui, je vais peut-être passer pour une égoïste ou quelque chose comme ça, je n'en sais trop rien et je m'en fiche un peu, mais voilà. J'ai vite compris que ce que je voulais, et ce que je voulais faire de ma vie je ne pouvais compter que sur moi pour les obtenir. J'ai vite compris, que dans cette vie on est bien souvent que nous; avec nos galères et que la seule personne qui fera l'effort de t'aider sans jamais rien attendre en retour, c'est toi même.

le changement; C'est comme ça que je me suis retrouvée dans une famille d'accueil, a force de partir de chez moi et que ça n'inquiète jamais vraiment ma mère de me voir disparaitre de chez eux. A force que ce soit la police a treize ans qui me ramène a quatre heure du matin car je trainais dans des endroits non fréquentables et aussi tard. Je ne sais pas si elle a été triste quand je suis partie tu vois, je crois qu'en vrai elle s'en foutait et puis ça ferait une raison de disputes en moins avec son mec. Je suppose. Un souci en moins. C'est comme ça que j'ai atterris là bas, et je suppose que si je n'étais pas autant dans un perpétuel besoin de contradiction j'aurai pu y être heureuse et arrêter de fuguer de là bas aussi. Va savoir pourquoi mais, là bas non plus, je m'y sentais pas vraiment à ma place et j'avais cette envie de retourner "chez moi" ou juste de continuer à errer dans les rues. C'est la faute de personne, pas de ma famille, pas de celle de la famille d'accueil, ni celle du système. C'est juste moi, et mes idées bizarres, et mes envies d'être perpétuellement ailleurs que là où je suis. Je penses que j'aurai pu être une gamine équilibré, du genre qui fait du piano, de la danse classique et qui partira de chez ses parents pour faire de grandes études. Mais c'est pas la vie qui m'était destinée. Mais personne n'est responsable de ça. Je ne vais pas accuser les gens aux hasards pour leurs mettre sur le dos le supposé échec de mon existence.

Chapitre I : L'amour

Fenix; Tu vois, je crois que tu portes bien ton nom. Je ne sais pas trop pourquoi, mais finalement tu es la seule personne en qui j'ai toujours eut confiance, et sans doute la seule personne sur qui, a un moment, je me suis sentie capable de me reposer un peu. Je dis que tu portes bien ton prénom car a un moment , quand on était tous les deux, je crois que je me suis sentie revivre. J'ai sentie s'animer un truc en moi, que je n'avais jamais vraiment ressentie avant. Simplement, je pense que je me suis sentie moins seule quand tu étais là. Je crois que c'est un peu ça, tu m'as fait naître ou renaître de mes cendres. Et peut-être que nous deux ça n'était pas parfait, non ça ne l'était définitivement pas. On passait trop de temps a s'engueuler, trop de temps a se pousser à bout, trop de temps a niquer aussi sans doute. J'en sais rien, peut-être que dans le fond on a jamais assez parlé. Parlé de tout ce qu'il y avait sous nos carapaces respectives. C'est peut-être pour ça, finalement que tu représente le seul remord de ma vie. Peut-être que j'aurai du t'en dire plus, peut-être que tu serais venu ce soir là. Peut-être que je n'aurai pas ton nom, inscrit dans le creux de mes hanches, peut-être que je n'aurai pas le coeur si lourd. Qu'est ce qu'on aurait du se dire de plus ? J'en sais rien. On était que des gosses.

Je crois qu'on est encore des gosses, je t'aime encore, comme quand j'avais 15 ans et qu'on piquait la voiture de ta mère pour aller fumer sur des bords de routes déserts. Quand on s'achetaient des bières avec nos fausses cartes d'identités, quand on ne se souciaient pas de demain. Je crois que c'est ça le souci, est ce qu'on a un jour penser a demain tous les deux ? Est ce qu'on s'est déjà dis qu'il y aurait un demain à nous deux ? Est ce que je te l'ai déjà demandé ? Ou est ce que je me suis noyée au milieu des autres ?

Zayn; J'ai cru a l'amour une autre fois, je ne sais pas pourquoi. Je devais être naïve a cette époque là, ou bien j'étais encrée dans cette idée stupide que pour me sortir de là il me faudrait des sous. Il me faudrait de l'argent, et dans le fond je crois qu'à ce moment là j'avais pas grande ambition a part me tirer de là par n'importe quel moyen. Même si ça comprenait prendre une décision totalement irréfléchis. Je l'ai prise. Cette décision absurde quand je l'ai rencontré. Et j'étais plus attirée par la marque de sa montre que part lui même mais, il était gentil en vrai. Et puis, j'avais le sentiment que le monde m'appartenait un peu quand j'étais avec lui. Pas le même genre de monde qu'avec Fenix, mais ça comblait un peu, avec lui, j'avais l'impression d'être la seule dans ses yeux. J'étais naïve, tellement naïve. Ou j'étais trop hautaine pour remarquer a quel point je fonçais dans un mur. Je m'étais toujours promis que je ne referai jamais les erreurs de ma mère, pourtant c'est exactement ce que j'ai fais. Quand il m'a demandé de l'épouser , d'aller vivre avec lui a New-York. Trois mois à peine après notre rencontre. J'en avais 16 et lui 24 et à aucun moment j'ai trouvé ça trop tordu. Ou du moins, j'ai fais celle qui ne trouvait pas ça trop tordu.

Décision ; Il grandit en moi, tout doucement et il ne se voit pas encore. Mais il est là, je le sais, les deux traits sur le test ne mentent pas. Il est là, dans le creux de mon ventre. Je sais, que tu vas me dire que c'est un souci d'adulte, toi, tu n'as jamais voulu des soucis d'adultes. Tu ne veux pas être un adulte, on est que des gosses. Mais il est là, ce mélange de nous, qui s'agitera bientôt en moi. Je sais déjà ce que tu vas me dire, qu'on a le temps pour ces choses là, plus tard ou au mieux jamais. Après tout, on est pas ce genre de gens ensemble, pas le genre qui fait des projets. On est pas ce genre de gens Fenix.
Je ne veux plus jamais me sentir si seule, c'est égoïste non ? De vouloir créer une famille juste avec lui, sans te demander ton avis. Sans prendre en compte la réponse que je connais déjà.

l'attente J'ai attendu. J'ai attendu toute la nuit en me disant qu'il viendrait, j'ai attendu jusqu'au lever du soleil, j'ai attendu avant d'aller le retrouver chez lui avec ma valise; J'ai laissé la journée, j'ai laissé la nuit. Il ne viendrai pas. Il n'avait pas envie de me retenir, et moi j'avais envie qu'il me retienne. Mais je suis partie, j'ai tourné le dos a Melbourne, a Fenix qui n'est jamais venu et je suis partie. J'ai essayé de me convaincre que je faisais le bon choix, pour moi, pour l'enfant qui devait naître.

Je suis partie en essayant de ne pas me retourner pour ne pas avoir de regrets.

Chapitre I : Le retour

Pourquoi doit-on venir vivre ici ? absolument ici alors qu'il y a mille lieux loin d'ici que nous pourrions explorer ? Pourquoi ici ? Dans cette ville que j'espérais quitter pour toujours. J'aurai pu rester là bas, a New-york et ne jamais revenir; j'aurai pu mais je ne pouvais pas l'abandonner lui. Pas mon fils, et putain qu'est ce qu'il lui ressemble quand je le regarde. J'essaye de ne pas trop y faire attention. J'essaye de ne pas remarquer les similitude entre les deux personnes qui murmurent le plus dans mon coeur. J'essaye vraiment.

Je suis tombée dessus par hasard... j'observe de loin. Je regarde, en ne m'approchant jamais trop près. Je n'ai pas encore osé passer la porte. J'appréhende... ça fait si longtemps, mais quand je le vois ouvrir le matin un peu plus tard que sur les horaires écrits sur la porte j'ai toujours l'impression que la crise cardiaque n'est pas très loin. Mais j'ai toujours ce moment où mes jambes refusent d'avancer un peu plus loin...
Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède.

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